mercredi 25 février 2009

Eolia...






Je suis air…

Je m’emporte et m’envole… hanter le panthéon où vent divin me frôle… me déifie et me baptise souffle d’Éole…

Je suis la brise… qui brise le ton d’orage… je suis le temps doux qui fait ravage, qui te décolle de ta fausse paix au vrai tourment… tempête interne qui te livre doucement… à de suaves perditions sans dommages…

Et toi de même… Fils d’Eole : Vent effréné, tornade extrême… cyclone déchaîné quand vent je sème…

Ô frère des montagnes et des arbres ! Veux tu aller aux monts sacrées ?

Là où le souffle se saccade au décours de la Bise ? Suis donc la brise là où se brisent des chênes sous le pied de Vénus, où se déchaîne Echo la rapporteuse des soupirs de Zeus... veux-tu ?

A quoi bon les touchers fébriles, les contacts de chair si nous ne sommes qu’air ? si en moi tu peux venir autant de fois que l’éternel et si en toi je peux périr puis reprendre souffle de la vie ???

Je te fuis… Tu me suis ? On jouit sans se toucher… on se fait des virées aux temples interdits! Ô fils du vent, quand je te chevauche et que tu m’emportes, moi la Bise deviens Chergui… que m’importe d’être chair sur ta couche si je te suis chère à l’infini ?

jeudi 19 février 2009

Par Saint Valentin!






Décidément, il ne fait pas bon d’enjamber les toits quand l’émoi se prend le coup de pied... et ce soir, le cœur lourd et le pas las, ses sauts se font courts, le souffle bas, l’humeur à ras… le bol rare de la main du soupier…

Il n’aurait pas dit non à un câlin, même Garcia en recevra un ! Mais ainsi veut Dame Providence qui le largue sans cavalière sur la piste de danse… un soir de Saint Valentin !

Il s’en va, alors, voyeuriser, à travers les carreaux, des pics d’amour, à s’en pincer le cœur… dire que Tornado ira brouter la friche avec sa biche, et qu’il la couchera à la belle étoile… en tout bien, tout bonheur…

Il embêterait bien la cavalerie par quelque sotte bagatelle, mais qui ira filer le Zorro, laissant poireauter les jarretelles ?

Amour, amour !! même au tombeur légendaire, ça joue des tours… et dans les souvenances de Don Diego, las señoritas défilent en file, sur les notes de la guitare du troubadour ! mais ce soir, chaque belle se trouve homme qui craque et Diego, tant traqué d’elles, se détraque…

Il est sorti ce soir à la rencontre de la lune, s’inspirer de sa beauté pour expirer son infortune… mais même la lune se refuse à lui, et s’égare dans le jais de la nuit, sous une écharpe importune …

Il fait très sombre et c’est ainsi que Zorro, en voulant dévaler rapidement les tuiles, se retrouve affalé dans le patio d’un domicile !

La chute est rude, mais moins éprouvante que sa solitude… Zorro se lève tant bien que mal découvrir la cour de la maison, et s’attarde à mirer longuement sa magnifique floraison… Il n’avait jamais remarqué cette demeure fermée depuis bien des saisons... Et dans sa mélancolie, il s’en va errer le long du mur, observer depuis les vérandas des amours et des bitures…

Mais avant d’échapper au charme du Saint Valentin, il sent soudain une arme l’effleurer ! et retentit une voix au timbre cristallin :
« Et si vous me jetiez donc ce fleuret ? »

Au ton de femme, magie et flamme, Zorro se redresse pour affronter la dame… peau de bronze et longue tresse… regard d’ébène et furie de tigresse…

« Otez votre masque ou je demande du secours, que mes maîtres accourent à mes cris de détresse ! »

« je ne suis point discourtois, veuillez donc excuser ma maladresse, mais comment est-ce possible qu’une telle beauté ne puisse être maîtresse ? »

« Assez de bobards joli cœur ! »

« Mais dame, je ne suis point menteur ! je ne saurais dire de quelle contrée proviennent vos charmes, mais l’ardeur de votre regard me désarme… d’ailleurs vous pouvez ranger votre balai car mon arme restera emballée… »

« Quelle suffisance pour un piètre voleur ! Pensez vous me rouler imposteur ? »

« je vous roulerais bien si je puis me permettre de vous mener jusqu’au lit pour m’y soumettre ! »

« je n’aime point les cabotins, de surcroît masqués et importuns ! »

« ai-je interrompu vos amusements ? ou bien ai-je causé, en rappelant la solitude, votre désabusement ? Sachez princesse que je suis seigneur ! Que de mes jours j’en ravis des cœurs et de mes nuits je me convertis bienfaiteur… je lutte contre le tort et l’injustice, et ma foi, votre rang vous porte préjudice… le Grand Zorro à votre service ! »

« et moi je suis Zohra, pur sang arabe, fleur de mon pays… ravie de force à ma tribu assaillie… je me sers des armes comme vous maniez vos fourchettes et c’est pour cela qu’on ne m’a jamais cueillie ! »

Mais c’est compter sans la magie de ce jour car la sainte alchimie suit son cours… Zorro trouve Valentine et Zohra découvre l’amour…

A l’aube du lendemain, au décours du dernier baiser, quand les promesses se taisent, les craintes apaisées, s’en va el Zorro quitter son orientale, rejoindre dans la pénombre son cheval…

Mais à l’instant même où il traverse la place, les hommes de Garcia le ramassent !

« Reste où tu es vil scélérat ! Enfin, je te tiens Zorro le malfrat ! »

El Zorro soupire et se retourne, ce fût trop beau pour finir en paix…

« Señor Diego De La Vega ? Excusez mes hommes d’avoir déparé ! »

En fait, Zorro avait donné en souvenir, son masque à Zohra en promettant de revenir… dire que ça l’a sauvé d’un combat vain au lendemain d’une nuit de plaisir…

« Dieu du ciel noble seigneur ! il y a un Z sous votre chemisier entrouvert ! Auriez-vous croisé le malfaiteur ? »

« Oui, Garcia je l’ai croisé… notre lutte dura la nuit entière et j’en suis usé… je vous en parlerais bien mais laissez moi donc me reposer… »

Le Z au Khôl de Zohra refuse de partir, et le cœur de Diego palpite de son souvenir… il y a comme de l’amour dans l’air ce matin…

à vous aussi je dis Joyeuse Saint Valentin !


mardi 17 février 2009

TRES




Yo no pienso que me pueda de ti olvidar
yo no pienso que mi corazón resita un día más.
Yo no soy lo que tu quieras que sea este amor
solo soy la puerta abierta que te da mi corazón
Mi vida esta pendiente más de ti,
Preguntando por ti,
Caminando por ti,
Esperando por ti,
Navegando por ti,
Volando por ti,
Soñanado

Cuando cuente tres otra vez, vuelve a salir
Quererte a mi, me hace feliz
si el cielo se torna gris
y el 'tino llegue a su fin
No quiero jamas sentir
que de mi vida te vuelves a ir

En el oscuro de mi alma brilla la luz
iluminando la sabana donde el cielo es azul
por un poquito de tu boca, me muero si toca
por un poquito de tu corazón, hago lo que sea, hago lo que sea
Mi vida esta pendiente más de ti,
Preguntando por ti,
Caminando por ti,
Esperando por ti,
Velando por ti,
Navegando por ti,
Volando por ti,
Soñanado....

Cuando cuente tres otra vez, vuelve a salir
quererte a mi, me hace feliz
Si el cielo se torna gris
y el 'tino llegue a su fin
No quiero jamas sentir
que de mi vida te vuelves a ir

Cuando cuente tres, vuelve a salir
quererte a mi, me hace feliz
Si el cielo se torna gris
y el 'tino llegue a su fin
No quiero jamas sentir
que de mi vida te vuelves a ir

mercredi 11 février 2009

pourquoi les hommes aiment le Foot... (mention déconnage)



En voilà une question qui turlupine!!

je ne sais pas si vous avez souvent les circonvolutions asticotées par ce genre de questionnements existentiels, mais moi ça me prend souvent... probablement par oisiveté évasive... ou autre tare que je tairai bien évidemment (je vous invite à faire de même! :) )
j'ai donc développé une théorie pour le moins saugrenue, j'en conviens, mais plutôt bien imbriquée...

ce jeu, qui dans l'apparence se veut tout à fait anodin, représente le fantasme enfoui dans le fin fond de l'inconscient (purée que c'est bon à dire!) masculin.. et quand ça parle de fond, on sait tous où ça descend : turgescence quand tu les tiens!

en fait, étant donné l'attirance de l'homme (petit h) pour les rondeurs (gros Q... c’est ça oups), et sa prédisposition aussi bien physique que psychique à la prédation, le terrain de foot représente l’arène idéale d’une traque à la baballe pour les lions du dimanche… de ce fait, l’effort physique correspond dans le subliminal entestostéroné au péliminal (néologisme de circonstance), le but étant forcément de traquer la balle… pour tirer…

la femelle donc est symbolisée, dans ce jeu de virilité, par cette balle qui incarne L’idéal féminin (contre un tas d’idiots masculins… fallait que je la sorte !), et ce :

- parce qu’une balle est muette (wé m’dame, le fameux principe du « sois belle et tais toi »), mais surtout sourde et ne tient pas compte de la grossièreté des propos ni du ton élevé..
- parce qu’elle ne prend pas de graisse et qu’elle ne fait pas de commentaire sur le relent masculin pendant le jeu…
- parce qu’elle procure du plaisir au gars ET à ses potes, tout en pimentant le rapport en se mettant aux pieds de l’adversaire ! sans parler du moment de pur bonheur pour les voyeuristes… ok spectateurs…
- parce qu’elle ne coûte que l’effort physique fourni ou les bières payées aux potes…
- parce qu’elle n’a aucunement besoin d’être caressée, bien au contraire, le toucher manuel est prohibé !
- parce qu’elle rebondit jusqu’au dernier souffle sans protester contre les coups de pied…
- parce qu’avec, on peut se permettre un coup de ciseaux et toute manifestation de violence sans avoir les associations féministes aux trousses…
- parce dès qu’on la tire, elle s’en va ! d’ailleurs le perdant est celui qui la garde dans ses filets…

Plutôt sophiste comme raisonnement ? ben avouez quand même que ça se tient :)

En tout cas ça se discute ! et merci à tous les mecs super sympas qui ont répondu en toute honnêteté à la question… d’ailleurs rien que pour info, 89% ont répondu :

« je n’en ai aucune idée ! »

On vous aime les mecs :)

à vous...