jeudi 21 avril 2011

Désamour impossible...



Loin des pleurnicheries et indélicatesses,
Je te dis en mots simples le maudit mal en lettre…

Je te raconte ma faiblesse, car le fait blesse :
De mon amour pour toi, je ne puis me remettre…

Et je t’aime toujours autant, malgré ma promesse
De m’amputer d’un sens qui ne veut disparaître…

Pourtant, j’ai haï ton monde par maladresse
J’ai évité tes mots, tes yeux qui me pénètrent…

Quand j’ai pensé claquer la porte à ma détresse
Je l’ai vue, cueillir mes joies, depuis la fenêtre…

L’oubli m’a délaissée, mais jamais la tristesse
Ni cette amertume que je pensais méconnaître…

J’en ai la vie qui s’écroule, le mur qui s’affaisse
Sous le poids de l’amour que tu voudrais omettre…

Alors je reviens vers toi et je te confesse
Que de bien viles intentions semblent renaître

Je réapprends l’amour tel que tu le professes,
En espérant, un jour, être maîtresse au maître

Je te fais la guerre de tous les vices et bassesses,
car de ton seul cœur, je ne saurais me repaître…

Et je te dis, si tu espères que cela cesse :
Je cesserai d’aimer, quand tu cesseras d’être

Peut-être…