dans ce salon, que de mets de mots sans maux du je... la douce brise le ton orageux, mais sans tonner... ce n'est que du jeu..
samedi 16 août 2008
l'Homme...
Assis au bord de mon rêve, il balance ses pieds pour s’amuser des ondoiements de mon souffle qui se fait vague quand mon émotion déferle et puis divague pour baisser ma marée voluptueuse quand, du coin des lèvres, l’Homme me persifle…
Lui c’est l’Homme qui butine au plus profond de mon être quand les autres s’extasient de mes pétales… je lui livre les effluves de mon désir et aux autres des arômes éphémères… nul nez ne flaire mon essence… nul n’est lui…
Lui est témoin de mes misères, amateur de mon tourment… un dilettante de toutes ces futiles passions éteintes à sa porte quand il m’ouvre et me tend ses bras en étreinte… il m’aime et me le dit quand il m’enlace tendrement… et comme toujours ma raison se perd, éperdue par l’attente…
Puis je me décroche de lui quand sonne la conscience... toujours alerte celle là ! Elle me crie gare quand j’ai envie de lui communiquer mon émoi en toute innocence, quand mes lèvres tentent d’agrafer les siennes au carrefour de nos regards… comme ce soir à ma porte où j’ai failli porter ma soif à sa tombe dans une immersion traîtresse au fond de la félicité… ce baiser que je rêve, que j’efface de mon limbe et refais de moult façon… ce baiser que je tente de lire sur les lèvres de ses amantes ou sur leurs cous en suçons serait peut être ma perdition… ou le salut de mes bouffées délirantes… salut damnatoire ou perdition salvatrice, jamais mon bien ne sera sans ce mâle…
Je lui dis des milliers de « je t’aime » avec le sourire amical, la caresse maternelle et le regard noir… il ne comprend que l’expression castrée de ma langue et ma main quand dans mes pupilles fertiles luisent et rutilent mes maux tendres…
Je lui parle de l’Homme de mes rêves et lui m’écoute et ignore la vedette… il me trouve exigeante et moi je le trouve si bête de frôler la vérité et de prendre la tangente…
Il raille mes histoires de cœur sans fin et ma seule faim est de lui inculquer ma passion dans un câlin et railler son aveuglement à passer outre la réalité de mon béguin…
Lui c’est l’Homme parfait… des lacunes il en a mais je n’ai là qu’une raison de m’en écarter :
Lui c’est mon Ami… le meilleur… et ma pire histoire d’amour…
PS: bonnes vacances et à bientôt :)
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17 commentaires:
Su-per-be! À relire encore en encore!
C'est bien d'avoir cadavré en ce jour d'hui...
Tu accordes trop d'importance aux mots, tu te perds dans l'alambiqué. Va à l'essentiel, écoute ta chair, et peut-être il t'écoutera ;)
Qu'est ce qu'il l'emporte ? La manière de dire ou dire ?
Il y a certainement une différence entre sa manière d'écrire et sa manière de dire, non?
La dernière phrase me parle beaucoup.
Pourquoi cette hésitation?
@waaayli
amitié rime avec pitié et même, à la rigueur, avec moitié.
Aucun mot par contre ne rime avec amour, sauf peut-être, désamour, mais, en aucune façon, le mot toujours.
On se sent bien dans ces mots car on s'y sent mois seul...
On "désisole" les solitudes... Ah l'ami, l'amour, la vie...
@waaayli
Même commentaire que précédemment, en alexandrins:
"On peut faire rimer le doux mot d'amitié,
Avec le mot moitié autant qu'avec pitié,
Tandis que par malheur, ce grand mot qu'est l'amour,
Plutôt qu'avec toujours, rime avec désamour".
hamil laisse tomber les alexandrins :D
sam
@anonyme
Par quoi remplacerais-je de bons alexandrins?
Je ne vois rien de mieux...à moins d'un coup de reins?
J'aime bien vos alexandrins mon cher!
سلام
لا اعرف اين قراأت يوما ان الصداقة بين الرجل والمرأة هي علاقة حب بدون جنس
كم ااحد الامثال يقول
ان تقدم الصداقة لمن يطلب الحب كان تقدم الخبز لشخص يموت من العطش
ختام: اصعب شيء ان يصادق الرجل امرأة جميلة
اما اذا كانت تكتب بطريقة حساسة وخطيرة فالاكيد ان رحمة الله عليه
بيزو يعني بالعربية أماح
la version de yves saint laurent est meilleure :)
Une vrai prouesse de pouvoir maintenir la flamme toujours étincelente et ardente
un pari joué qui semble s'autoriser un gain assuré
un état toujours préliminatoire qui annonce l'éxtase imminent qui se ménage pour prommettre d'arriver
une continuité qui marche pour arriver sans atteindre son but
un but réalisé qui ignore son itinéraire mais qui reste incertain car éternnellement inassouvi...
Superbe en effet....et ça résonne dans mes fréquences....merci.
hello la compagnie!
me voilà de retour pour vous ennuyer à nouveau avec mes interminables délires :)
l'anarchiste: merci de me lire et de m'encourager..
juste une précision : ce n'est qu'un texte :)
7didane: rectif, je ne me perds pas! Tu te perds :)
lire précision sus-citée :)
Hamil: ce qui est beau dans l'amour c'est que l'on en rime sans besoin d'homophonie :)
mfl: toi et moi on est pareille, c'est clair non? :)
bluesman: au secours alors j'agoniiiiise! à boiiiire :)))
j'ai comme l'impression que la blueswomen ne te facilite pas la vie avec ses mots sanglants de sensualité!! :))
big mwah!
mounir: tu oses? :))
ma version est bien durable et largement plus hallucinante! ;)
mg: merci de décrire le circuit vicieux dans une roue étroite où mon pauvre coeur hamster accourt à une fin qui se refuse à sa paix :)
perséphone: merci et contente de te voir par ici :)
contente de vous retrouver tous :)
J'ai peut-être trop cherché à surinterpréter.
Vos délires ne sont pas ennuyants!
@waaayli
Tout à fait d'accord avec toi et j'irai même plus loin, bien que n'étant pas directement concerné, l'amour se fout bien de l'homophonie tout comme de l'homophobie. Habitants de Ksar el Kébir et islamistes homophobes de tous poils et de tous voiles, si vous m'entendez...
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