Un jour peut être j’aurais ma revanche
sur le mal qui me nuit, sur les nuits blanches
et les maigres matinées du dimanche…
amnésique de l’insomnie que déclenchent
les vérités qui blessent, les douleurs franches,
j’aurais plus la tête, la mémoire qui flanche,
chats à fouetter et pain sur la planche…
la tête hermétique et le cœur étanche,
sans peine qui me perche ni perche qui me branche,
je croulerai au lit sous l’avalanche
de fatigues tassées, de paix qui s’épanche…
et je coucherai nue, un drap sur la hanche
Morphée dans les bras… le sommeil qui tranche…
FM
3 commentaires:
Liqueur de nuit noire broyée, humeur de lampe incandescente, lit pout tepee et fourrure indécente, tes mots s'alignent taillés sans mesure devant le diapason de ton esprit, en ce ranch d'idées guerrières, combats donc ces choix car tu en as plus la force que le droit.
Mes compliments
suite à ton commentaire chez 7didane, un lecteur fidel est passé pour te remonter le moral, meme si ce dernier texte a deja ete lu sur face :)
merci à vous deux, fidèles amis et lecteurs de ce pauvre sanctuaire dépeuplé :)
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