dans ce salon, que de mets de mots sans maux du je... la douce brise le ton orageux, mais sans tonner... ce n'est que du jeu..
mardi 18 novembre 2008
Conte à remous... 1
Mes jambes frêles fléchissaient sous le poids du désespoir, alors je m’assis sur le sable… il absorba ma force quand je m’effritai en grains de passé décomposé en présent à ces vagues qui mouvaient leur sable et mon histoire pour me graver sur les pans de Mer tel un dessin en voie de s’emboire…
Mes oreilles me ramenaient les chants d’antan, où les voies s’entremêlaient en échos de râles et de cris arborant, dans mon esprit, des chemins interdits… ceux qui se retrouvaient à l’enfance de mes jougs… là où le mal prit naissance…
Je ne pus donc ouïr la doléance du monde qui écopait en dehors de ma sphère… et pour dire ma véritable insouciance, je n’avais plus pour ce monde que l’intérêt mineur qu’aurait pour la forge un être tiré du néant dans les feux de l’enfer… je n’écoutais plus que l’incantation du sang qui coulait, sur mes tempes, ma vie épave… symphonie désormais sans propriétaire…
Ce fût donc sans surprise que je le retrouvai à mes côtés… cet individu atone à la présence transparente… je n’avais pas l’humeur insistante, je ne m’attardai donc pas à sonder ses vérités… il ne s’était pas approché de moi, à croire qu’il émergeait de mes côtes… il se trouvait là où je ne pouvais lui reprocher de m’envahir… si proche que je sentais son pouls défaillir et pourtant si lointain que j’éprouvai le besoin de m’en approcher… il était silencieux et impassible mais j’obéissais à sa volonté…
A quelques travers d’esprit de lui, il était déjà dans ma tête… il lut ma vie comme on feuilletait un énième recueil sans intérêt… mes peines ne paraissaient nullement le tourmenter et même qu’il en semblait satisfait… un de plus à qui les fêlures de mon âme ne faisait qu’équarrir l’indolence… et une déception encore pour me dégoûter de mon impénitence… je me taillai donc à vive arête…
Mais nul geste n’emboîta le pas à ma révolte… seule mon âme était restée mienne alors que mon corps et ma volonté lui vouaient obéissance… je le regardai de face pour me défaire de son emprise mais il me refusa clairement obédience…
Alors pour une fois je pris le temps de le voir… il n’avait en lui rien d’attirant et pourtant on ne pouvait qu’aspirer à se lover contre sa puissance… un visage quelconque, des lèvres bleutées et une toison rebelle chamarrée, sur son torse, d’ébène de jeunesse et d’éclat de sénescence…
Il avait un teint frais, une douce senteur d’herbes et un air serein… seuls ses cernes creusées rembrunissaient le scintillement de ses yeux et m’annonçaient sa fin… il ne me regarda pas mais me communiqua silencieusement son dessein…
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6 commentaires:
je ne trouve pas le KB promis!!! c'est grave docteur?
vous abusez les hommes!!!
je n'ai pas enlevé kb!:))))
en fait pour tout avouer c'est lui qui est à l'origine de ce texte.. il se rappellera d'un conseil sur le front de mer :)
toi par contre je te vois bien en diablotin... oui tu fais franchement l'affaire :))
KB a écrit des trucs insensés sur sa voiture, notamment le mot "sale" avec son doigt. Du coup, il a été arrêté et on l'a mis au gnouf sans jugement.
Autre chef d'inculpation (d'après ce que je sais) : il vendait des messemen à la sauvette la nuit.
Il va falloir monter une énorme opération de com sur tous les blogs pour le faire libérer.
oui c'est ça et il sera drôlement content de vous voir déconner de la sorte à ses dépens :))
ô grand géant vengeur viens à mon secours!
par contre il me vole la vedette sur mon propre espace c'est pas cool :))
C'est bien les femmes ! Tout de suite l'ego en avant : "on me vole la vedette" ! Alors que ce malheureux est peut-être en train de subir les effets de la surcopulation carcérale :-))))
t'inquiètes yves! le malheureux est bien en sécurité! il a même reçu une obole que tu lui envieras, alors laisse moi faire ma femmelette et alors tu pourras faire ton homme :))
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