Je viendrai, Vénus, à ton mont où hurle vent du délire… libérer, du siège, quelques tourments pris dans le piège du désir…
Je suis le Dieu qui suit la Déesse qui essuie les jougs du plaisir… je suis la foi… celui qui croit, celui qui sait et ne sait prédire, les défaites d’amour ni les fêtes de guerre où le butin n’a guère de souci… que te séduire…
Je viendrai, Vénus, forcer la forge que Vulcain pense à jamais régir… je viendrai forcer son lit et lui assener la rage à la croisées de nos ires…
Et sur la couche adultère, je te ferai Amour et Haine, les jumeaux péchés sous les yeux Satyres… on brûlera le monde, on sauvera la vie, on sautera la vertu et sommera le vice qu’aucun saint ne saura maudire…
Je viendrai, Vénus, panser mon mâle que seul ma Déesse saura guérir… soigner mes sens, saigner mon sang… signer l’accord que petite mort puisse parvenir…
Ce soir, je viendrai, comme tous les soirs, après la guerre et le massacre, mille vies en offrande à l’autel de ton sacre, rêver à l’ombre de ton sourire… et viendra le jour, où voleront des nymphes à mon secours, fuyant l’égide pour me dire que tu voudrais m’appartenir…
12 commentaires:
YoYo cosmique de coeurs tout en mercure, brûlants par essence et aimants d'innocence, lorsque la valse opportune se rit du néant, les orbites s'acculent et l'amour se fait cure.
Soumis à ton toucher, les mots se couchent, se font dociles, eux qui, irrascibles, ruent à la moindre caresse, ploient sous la pluie de plaisir déployé par l'astre lunatique qui se nourrit de tes fruits.
Tu as inventé "l'état cométeux" !
je l'aurais appelé "Crépuscule ...à Aube..."
Ce poème me parait magique tellement il puise la vie dans l'ailleurs,le mot qui nous vient des commencements lointains et naïfs de l'Âge des mythes.
Michel Tournier disait:" les mythes comme tout ce qui vit ont besoin d'être irrigués et renouvelés sous peine de mort"
Par ta sensualité dilettante, tu as contribué à leur irrigation.
énorme!!
faites vous du théâtre mademoiselle? parce que votre poème en est digne! écrivez encore, soyez bavarde, soyez créative pour nous assouvir!
merci beaucoup!
Je savais qu'en toi bouillonnait
"l'écrivaine".
Et te voilà à présent devenue cornélienne!!!!!!
je savais que tu avais du talent, mais là!!! tu m'en impose.
Et j'espère qu'un jour les enfants étudieront ta prose.
Ok, je t'attends, mais ne tarde pas bezzaf.
merci à vous tous pour vos commentaires et vos encouragements..
je m'excuse du retard mais je serai plus assidu, je le promets :)
merci beaucoup
Je suis charmé par tant de ressources littéraires, une source intarissable grâce à ta baguette magique qui dans un univers récurent fait planer l'infini monde du sentiment et de l'amour.
De ta lèvre mordue coule la lymphe,
Miellée comme le suc des moiteurs d'une nymphe.
Rectification d'une étourderie, pour rétablir l'alexandrin du 1er vers:
De ta lèvre mordue coule une douce lymphe,
Miellée comme le suc des moiteurs d'une nymphe.
trés trés beau!
rien à dire!
vraiment
Toc toc, je knock mais la chevillette me reste dans la main. Encore un toc, de grâce, fée du logis, réveillez vous !
Wafine ghberti?
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