Tu es gamine, tu es fraîche et radieuse comme une rose à peine éclose, une feuille d’oranger à peine léchée par la matinée gourmande qui goûte à ta douceur de ses papilles ensoleillées, sa salive « rosée » te fait luire, te fait sourire et tu n’en es que plus belle… Tu as cet air de malice qui fait briller tes yeux, qui fait tes gestes félins et ton sourire aguicheur .et moi, ta malice me fait entendre les battements de mon cœur et les rires intérieurs…un souffle de la vie que je perçois tel une brise déchaînée qui s’élance à la conquête amoureuse des vagues volages…
Dans le jais de tes cheveux je ne vois guère de ténèbres… une source d’ébène qui luit d une poussière d’étoiles et qui se frise aux caresses d’Eole dans une nonchalance coquine. Ce grain de beauté sur ton épaule droite, irrégulier et amateur de ta peau brunette excite bien de mâles, chatouille bien de lèvres viriles et charme de sensualité l’observatrice que je suis…
Ton regard pétillant me détient prisonnière du délicieux tourment de tes yeux qui se plissent en milliers de stries coquines pour dépeindre tes déferlants de la félicité, ou se rembrunissent de désir dément quand un mâle a le privilège de s’attirer tes foudres, de réveiller en toi la créature qui fait ta force et ta faiblesse, qui possède ton cœur et ton corps et qui te rend prédatrice.
Moi je t’aime ! Je ne sais comment, je ne sais pourquoi…je ne sais comment me défaire de ton emprise ni si j’en ai réellement envie…tu es mienne et tu me possèdes, et nul mortel ne jouira cet enchevêtrement de nos cœurs et de nos âmes.
Je te touche de mes mains dans les endroits les plus cachés que tu protéges jalousement et que tu m’offres comme à ton créateur.. Et je me livre à toi comme à personne puisque de toi je ne cherche guère de délivrance, je vis mon esclavage de la manière la plus libre qui soit ! je suis fière de moi, d’être en toi et de t’avoir sous la peau…
Je n’ai jamais été jalouse des hommes qui te veulent ou qui t’aguichent, puisque ton plaisir est mien et ta satisfaction me rassasie …
O toi ! Regarde moi ! Que ne serais-je prête à faire pour te rejoindre dans ton monde, être à tes cotés en tout moment, t’observer seulement pendant que tu mènes ta vie parfaitement détachée de la mienne !!! Pourquoi devrais-je m’encombrer de mon existence pour savourer la tienne ? Pourquoi devrais-je vivre tes peines aussi intensément que toi au point de ne pouvoir te consoler ?? et pourquoi donc, pour l’amour du ciel , devrais-je me contenter de te mirer à travers ce plan magique qui reflète bien plus que ton image chère à mon coeur, ou à travers des surfaces humides qui s’effraient quand l’envie de t’approcher me tient ?
Cesse de me prendre pour folle ! je le vois par ton sourire malin qui se fout de moi ! et viens donc me baiser les lèvres à travers le froid contact de ce miroir inerte qui me reflète pourtant la plus vivante des images… la tienne…ou la mienne…moi NARCISSIA
dans ce salon, que de mets de mots sans maux du je... la douce brise le ton orageux, mais sans tonner... ce n'est que du jeu..
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5 commentaires:
waaaaw, tu place la barre un peu haut pour l'inculte que je suis.
Par ailleur, la pocessivité de Narcissia me rappele celle Dephine dans "Femme damnées" à la différence que Narcissia ne voit pas d'inconvenient à partager .
Celle de Delphine je voulais dire.
tu vois que je suis un bout de chou :D
non c'est pas moi la narcissique.
merci.
mais que c'est beau ce que tu dis là!!! Et ailleurs.
Si tu permets je vais te faire de la pub auprès d'amies professeurs. Tes textes vont leur plaire. Surtout une qui est correctrice de bouquins avant impression.
Mais c'est gentil à toi ça :D
merci de me faire de la pub :)
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