lundi 5 mai 2008

Les saisons de notre Amour...



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...Aimeras-tu mon été ? »

Oh oui…
Autant que, de mes printemps, se plissent tes yeux de ce sourire jovial… autant que, de mes nectars, se gavent tes lèvres mandatrices de folie et de fournaise... et j’aimerai ce goût de sel comme tu aimes cueillir ma floraison vernale… à lécher le sable blanc pour recouvrer tes mains mouille et braise…

Si j’aime ton été ?
J’aime quand sur mes pétales dégouline ta pêche... je me fais verte de jalousie de tes senteurs fruitées qui me parlent d’un futur aux tons multicolores et effluves d’amour qui m’allèchent… mon cœur papillonne autour de ton feu pourpre rougeoyant ma face et ma sensibilité…

Je te raconte dans une mythologie à peine née de mon limbe épris, comment une fille de Mars l’adultère s’est énamourée de Vulcain l’estival, dont l’arme flamboyante rougie tant de trahison que de mépris a emporté au Styx de l’enfer la belle amourachée virginale…

Si j’aime ton été ???
Oui j’aime… j’aime…. OH J’AIME !!!
Et je veux que de ton feu s’embrase ton soleil… celui qui fait sur tes tempes les cendres de mon visage! J’en prie même Lucifer, et que m’importe le blasphème, pour que demain dés mon réveil, s’emporte au loin mon feuillage… jusqu’à ta passion délétère…

Ton été si beau et si couleurs attirant à flot mes tons jouvenceaux… tes lèvres pulpe jutant saveurs sur mes yeux penauds et mes doigts puceaux…
Tu me promets sans me dire, ce futur hilare qui du printemps, me cèdera à l’été de ton délire qui me suce vers un lendemain tentant….

Si j’aime ton été ?
Oui j’aime ton été, mais j’aimerai aussi ton automne… où tu te contenteras de ma gaîté pour peupler tes jours monotones… je serai alors cet été qui en ce jour n’est que promesse et qui, de ta sensibilité, tu en fais fine poétesse…

Et dans bien des années… quand tombera la neige sur ton jour hivernal, blêmissant ton teint basané, glaçant ton brasier infernal… je laisserai tomber mes feuilles fanées les cédant dans une valse finale à tes pieds… condamnée à l’adieu dans ton terminal…

En attendant, mon bel ardent, viens lécher ma rosée et empourprer ma décence… et peut être qu’en te hasardant trop près je te laisserai baigner dans ma jouvence…

As-tu soif ? :)

21 commentaires:

Ellie a dit…

C'est qu'elle signe et persiste la miss...Waaayli ma grande, va falloir serieusement penser à mettre "âmes sensibles s'abstenir" sur certains de tes posts...parce que là, c'est a.b.u.s.é!!!

Je ne te connaissais pas si sadique ma douce...Si un tel feu te consume, ne nous brûle pas à petit (grand) feu...parce que même en braises et cendres on reviendra quemander ton feu plus assoifés que jamais...

Alors de grâce, des déclarations de la sorte arrange toi pour les faire les yeux dans les yeux...et épargne nous ton feu...contagieux à mort:))

Ellie..qui a très très soif soudain'coup:)

Anonyme a dit…

Celle qui fait tourner la terre, c'est une femme ...
qui fait l'ombre et la lumière, c'est une femme ...
Qui fait la pluie et le beau temps,
Qui gouverne le monde au printemps ...

Anonyme a dit…

minute papillon !!!....je vais ...je tire et je reviens :)))

kb...l'été qui sera

Anonyme a dit…

«Même le poisson qui vit dans l'eau a toujours soif»

Proverbe camerounais qui signifie que l'homme est un éternel insatisfait

CandySha a dit…

Une belle version des "Quatres saisons" jouées par la virtuose waaayli...

Anonyme a dit…

Non non non !

[En attendant, mon bel ardent, viens lécher ma rosée et empourprer ma décence…]

Pas de léchage !
Que de la féssée voire de la vulvée !

Anonyme a dit…

bravo ! ton style ets percutant et plein de non dit qui sont plus percutents que tes déclarations ardentes ...

franchement je m'envivre en te lisant :)

Anonyme a dit…

Scandaleux !

Mon Style est Le plus percutant !

y-a-t-il plus ardente déclaration que la féssée ?!

Oui , La vulvée !

Vite waaayli vite !

Fedwa a dit…

ellie: faut bien être fidèle à sa griffe :))
suis moi même une sensible, c'est bien pour cette raison que la raison déserte souvent mon esprit me laissant esclave de mes sens :)
sadique, non... mais j'aime laisser transparaître mes états d'âme... si ça chauffe ou brûle les autres c'est que ça a consumé mon être...
si seulement je pouvais la lui faire, les yeux dans les yeux, ma déclaration :)))

allez, je t'en sers un autre?:))

Fedwa a dit…

mounir: rien qu'au printemps? àa gouverne le monde tout le temps :)))

merci de me lire :)

Fedwa a dit…

kb: tu tires qui? ce que tu peux être volage des fois :))

waaayli qui attends... au gré d'Eole... attention :)

Fedwa a dit…

mohamed: ai-je le droit d'en déduire que tu en veux plus? :)

Fedwa a dit…

Candysha: attends que je te joue le beau danube bleu... tu seras renversée :)))

Fedwa a dit…

bélier: allah yhdik 3lia ou khlas :))))
si je me fais ma réputation d'allumeuse débauchée c'est en partie "grâce" à toi!!! tu libidinises mes propos!!! :))))
percutant oui... et comment :)))

Fedwa a dit…

meriem d'itzer: merci ma belle!!!

si tu le penses vraiment c'est que t'es quelqu'un de très sensible et que tu as pu déceler la part de non dit dans mes avoeux...

puisse ton enivrement durer toujours:) pour ton plaisir et le mien...

Anonyme a dit…

J’ai l’impression que tu as forcé sur la coke pour pondre ce sujet sublime
Bravo
L’amour…l’amour !!!
L’amour assassiné selon Schopenhauer ?
ou le syllogisme de l’amertume selon Emil Cioran ?
L’amour….
Commencer en poète et finir en gynécologue ! De toutes les conditions, la plus enviable est celle de l’amant

Le mythe
L’adulte_ère

Anonyme a dit…

Tes mots d’été flânants, harassés au ressac des saisons, m’envahissent langoureusement les sens de leur haleine cannelle, enivrant le souvenir cramoisi de mon regard où danse gracieuse, en filigrane, l’ombre vaporeuse de ton corps au rythme d’un tambourin... mon cœur...

Je me ferai conteur l’espace d’un instant magique, suspendu à tes lèvres aux fruits rouges de ma passion, murmure d’aube éternelle à la voix douce d’un muezzin.
Je te chanterai au parler d’octobre le pleur de la rose
Et à l’émoi de mai sa raison éclose
Je te dirai en bleu le chant des sirènes
Farfouillant le sable de mes rêves diurnes
Au soleil
A la soif...
A ta soif
Le vent dans la voix
La tempête dans le coeur
Ecorchant mes maux sur la jouvence de tes mots...

Que m’importe les raisons
Que m’importe le printemps
Le court été
Les clivages du temps
L’hiver éternel
Et mes cheveux blancs
Puisque dans ton cœur
J’ai trouvé ma saison

Amour d’eau claire
Qui me désaltère...


kb...cul sec :))

Anonyme a dit…

glandu à bien de la veine aujourd'hui :))))

...comprenne qui pourra bien sûr....:))

kb....mystique :)

Fedwa a dit…

lemythe: :))))
j'ai forcé sur le rêve et j'ai pondu l'amour... ce n'est point difficile quand on a le coeur sur la main et le rêve volage :)
l'amant n'est pas encore mais sera... s'il le veut bien :)))

Fedwa a dit…

kb: :)
j'aurais eu quelque mots en plus de toi...
je ne me plains pas :) je ne saurais égaler l'éclat de marakech :)

glandu a de la veine et de l'artère et de l'aorte... un corps gaillard et surtout un coeur en or :))

Anonyme a dit…

je suis partant pour que tu sucres le "remake"...c'était faire peu d'honneur à ton élan...je veux faire grand donneur :)))

kb...qui donne dîne