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Une créature de sang et de mal, je l’avoue…je le suis..
Ce même mal qui me prend, le mâle qui m’éprend.. Le fol être qui ose me chercher me trouve, infâme et affamée ; et je le dévore de mes « dons » et je le bois de mes sens et je le consomme, je le consume de mon corps.. de ses reliefs moites et luisants de sueur, transpiration du désir le plus pur, l’envie la plus infâme la plus crue et l’instinct bas de l’animal misérable qu’est l’homme lorsqu il est dénué de sa raison , de sa dignité !
Pauvre fou ! Tu n’es qu’un être misérable que je m’amuse à vider de son âme… et tout comme le corps qui s’étend ce soir sur ma couche, essoufflé et anéanti, tu périras avec l’immense espoir de courir à ta fin plus rapidement et de perdre le peu de respect que tu éprouves toujours pour toi même afin d’assassiner le peu de conscience qui te retient chaste et digne, loin de mes bras…
Il est d’un ennui morbide de toujours arriver à mes fins, à assouvir mes faims, et d’un facile exaspérant…je me joue alors de charger les secondes qui passent de déferlantes ravissantes et ravisseuses différentes en intensité et en contenu… elles sont tantôt choquantes de sensualité et de vulgaire, tantôt indifférentes et immanquablement innocentes… pauvre fou ! Même un fou ne croirait à l’innocence du démon… mais toi si ! Parce que je le veux et que je le vaux…
J’ai ton âme en main, ton cœur sous mon pied et ta raison, je la cuis en présence de denrée hallucinogène, elle s’en trouve ainsi tourmenté et tu t’en trouves ainsi égaré, esseulé, insomniaque et ahuri…
Ce corps qui gît sur ton lit t’inspire la pitié la plus détachée puisque ta conscience n’est déjà plus ; il ne t’importe plus que le feu qui t’embrase, il ne te préoccupe que cette cruelle poignée qui te serre le cœur au point de suer, au point de pleurer sans raison et au point d’avoir envie de te trancher les veines pour libérer ton sang…qu’il vienne à moi…
Tu sais que tu rejoindras tant de corps sans âmes, tant d’âmes que j’ai dépucelées et tant de morts vivants, et tu espères courir à ta fin de la façon la plus rapide qui soit, mais à mes yeux tu ne vaux guère l’envie de déployer mes ressources maléfiques infinies, tu n’auras donc aucun répit aucune pitié, j’allongerai donc ton tourment afin de retarder l’ennui..
Je regarde sur mon bras tant de griffures que je me suis faites chaque fois qu’un pauvre mortel est tombé dans mes filets et sous mes yeux. Il y en a de bien profonds pour ces grands chastes que j’ai séduits, et il y en a de bien pâles pour de piètres succès…
Mon amour.. Sois donc chaste, sois donc bon et fort, et procures moi l’enivrant plaisir de te déposséder de ton être…je t’offrirai l’enfer...mien…
9 commentaires:
mazette!!!...une amante religieuse :)))
rester chaste avec des mots pareils? plus facile à promettre qu'à tenir
appelle moi phoenix...pour éviter l'ennui
kb...l'allumette
ps: une dilettante... c'est pas une touche à tout des fois? j'adore comment tu fais l'allumeuse...fais gaffe quand même de pas te brûler un jour :))
-> Waayli : je copie, je colle, je copie, je colle, je copie, je colle...
Tant de beaux textes, ça servira un jour. Promis pour tes droits d'auteur, j'abonderai comme il se doit !
oula, c'est déjà la pleine lune ?..:)
Beau flirt avec l'extrême, beau texte et d'une violence inouie !
c'est plus lilith ma chérie, c'est carrément cruella, vampirella..GGrrRRR..vorace va !
le plus cruel, c'est d'imaginer ce genre de discours pour de vrai, le mec qui dit oui lé taxé de maso suicidaire, et celui qui dit nan, lé taxé de dégonflé..:))
mais tout compte fait, est ce que ça existe encore des mecs normaux à part Azzouz, hein ??
bisouilles
kb: je corrige!! IMPOSSIBLE à tenir... je parle de Lilith là! contente toi donc de promettre et de mainenir l'illusion de pouvoir tenir... ça fera de toi un enjeu de taille...
Scientifiquement parlant ( ok ok... dans la plus basique des évidences) si une allumeuse X entreprend d'allumer une allumette et que le Feu s'en engendre, c'est plutôt l'allumette qui ne verra pas le bout de sa queue périr :D, l'allumeuse elle pouvant se retirer à temps... ou pas!!
moralité: aucune allumette ne vivra assez longtemps pour voir brûler l'allumeuse :p, mais merci pour le conseil quand même!!! mouah!
Gandisham: je countabiliiiiz!! joubli rien!!
toubli pa non plu ke le text au kb m'appartien!!
Jade: t'as vu ça? c'est pas toi qui disais qu'on manquait de sensualité nous autres.... :p
on tout cas c'est comme ça que j'imagine, moi, une Lilith en pleine lune!!!
ma chérie, les hommes sont tous pareils!! ( et là ils vont trimbaler leurs virilités par ici pour crier mort aux sorcières!!!)
sauve qui peut!!
Lilith nous fait sa confidence : ton tourment en échange de mon ennui
Comme d’habitude, Adam était occupé à ses petites affaires. Il cherchait un bouchon pour le réservoir de sa voiture … une BM aux sièges en cuir. Ou peut-être se promenait-il simplement dans le jardin… il sautait par dessus les ruisseaux, se cachait derrière les arbres puis réapparaissait. Comme ça, cul nu, avec cette bouchée de chair en trop collée devant. Ensemble nous avons essayé de comprendre à quoi servait ce petit bout de chair, mais sans succès. De temps en temps, par-ci, par-là, on apercevait Allah. Il ne faisait pas attention à nous. Il avait l’air préoccupé. Il avait refilé une caméra à Adam. ça se passe avant l’apparition d’Eve. Elle n’existe pas encore. Ou alors, si elle existe, Allah ne nous l’a pas encore ramenée. Franchement, de quoi a-t-il peur ? Bon, Il y avait une caméra dans les mains d’Adam. Il photographiait n’importe quoi. Il filmait. Pas moyen de savoir ce qu’il branlait. En plus, chaque fois qu’il voulait faire la mise au point, ses mains tremblaient. Il aurait bien aimé que je l’aide, mais moi, ça ne m’intéressait pas. J’y vois toute seule, pas besoin de voir à travers ce machin-là. Quelquefois un tuyau sortait de l’avant de l’appareil. Adam regardait fixement dedans et faisait « clic clic » sans arrêt.
J’ai toujours pensé qu’Adam devait dormir quand j’ai pris la fuite. Quand je me suis enfuie le soleil déversait sa lumière sur ma tête et mes cheveux étaient brûlants. Je les avais si longs qu’ils m’arrivaient aux genoux. Adam, lui, était différent. Il me donnait envie de rire. Au lieu d’une grosse touffe, il avait ce bout de chair en trop qui s’allongeait à ses côtés. Je le regardais, puis je me regardais moi, entre les jambes. Je me disais que le mien était rentré, qu’un jour ça sortirait. Ça n’est jamais sorti. Parfois, je glissais une main en moi, je m’attendais à ce qu’elle frôle un bout de chair identique, convaincue que le mien était dedans et celui d’Adam dehors. Mais il n’y avait rien.
Adam n’était pas du tout curieux de moi. Il avait les cheveux courts. Pas trop courts non plus, mais pas aussi longs que les miens, jusqu’aux épaules seulement. Un vrai benêt, une merde, de la tête aux pieds c’était une merde. Enfin, pas vraiment une merde, c’est son cerveau qui était pétri dans la merde.
Il se promenait tout nu, caméra à la main, avec son bout de chair tordu en trop, collé en haut des cuisses. Son cul était bien fait. Il m’est arrivé plusieurs fois de le toucher. Il ne disait rien. De toute façon, il n’y avait rien à dire. Il ne m’accordait aucune attention et ne me touchait jamais.
Allah : Avance, Lilith ! Cette fois, ce n’est pas une répétition, c’est la bonne. On a assez répété. Maintenant, on tourne.
AWESOME!
Succube style!
Merci pour ce partage,miss waylee:) pardon waaayli:))
Lilith la vraie: tu es souffrante la pauvre!! avec un Adam qui ne fait pas attention... :)
Incubus: avec plasir waaayli! :)
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