samedi 12 avril 2008

Rien qu'une nuit...

Rien qu’une nuit, viens…

Rien que disparais de mon fantasme pour froisser mon oreiller, pour peupler mon étreinte, humer mon désir… brûler mon âme ou du moins essayer de contenter mes plaintes, affronter mes délires…

Je t’aime, mais ce n’est qu’un détail… qui échouera sur les rivages de nos jeux de la nuit… moi qui, de mon souffle, te tenaille et toi le vengeur qui me nuit… entre tes « Aïe » et mes « oh oui », quand tu t’agrippes à ma taille et que, folle, je te suis…

Viens là que je touche ta peau rêche… celle que de ma bouche je mouille et je lèche… que je couche sur ces surfaces sèches et que je les douche de moiteur fraîche…

Rien que taquine mon indécence… je sais que je te turlupine de mes mots comme de mes sens, que j’illumine ta vie de mon incandescence… que tu penses que je suis maligne quand j’offre à toi mon corps qui danse d’une nonchalance coquine… et que je fouine ton bas ventre ignorant tes doléances… insolence ?

Viens donc que je te rééduque à ma façon ! Je te renseignerai sur les bonnes manières d’entretenir ma flamme… je te ferai élever, sans débander, tel un Homme qui en passant, saura quand et comment honorer la Dame…

Rien que viens Ténor accompagner mon Soprano ! Crier n’est guère très agréable quand on peut susurrer l’inédit… à penser tellement Fort et parler « Piano », on composera, on poussera des mélodies !

Viens qu’on écrive un épisode de charme et de poésie…viens tremper ta plume dans mon encrier… je t’écris et tu me réponds puis tu m’écries et je te répand… plume moi que je m’écrie! je me repens de ma réserve… éclabousse moi de ta verve… j’assume !

Et au clair de lune, quand tu me diras : Déesse ! Accepte donc ma révérence pour m’avoir tant appris de ma force et ma faiblesse ! Je me moquerai de ton innocence et puis, après avoir ri, je te reprendrai dans mes bras… je t’inviterai à d’autres séances pour remédier à ta maladresse à lire mon amour… sur ma face attendrie…




merci à quelqu'un de Bien :)

30 commentaires:

Anonyme a dit…

Dès le premier paragraphe , je sens que c'est un bon texte !

Le second para...m'achève !

je classe "Rien qu'une nuit..." définitivement dans ton Best of avec "inspire moi" :)

& puis , j'aurai préféré que tu mettes Verge à la place de Verve
[ éclabousse moi de ta verve… j’assume ! ]


il est Sublime ton [je m'écrie] :)

Tes lecteurs regretteront le jour où tu trouvera ton dealer d'orgasmes !

Point de dilettantisme !

Anonyme a dit…

-> Oui, j'avoue c'est un beau texte...
J'ai plus de place pour le stocker dans mon disque dur, mais celui là est particulièrement bien léché !

kb a dit…

Rien qu’une nuit je viens

L’épate en bandoulière, l’amour ami, le désir fier, assoiffé à l’envie mon regard brûlant de chimères. A la lie, sur ton lit me gavera la nuit de tes plaintes…et tu gémiras jusque dans mon délire…

Rien qu’une nuit je viens

Comme viennent les tempêtes dans ces cités perdues où Babylone aux lèvres de ton amour suspendue me tourmente sans fin.

Rien qu’une nuit je viens

Coulant à flots d’apollon le divin, mars dans mon ciel rougeoyant ton désir sur une forge de vulcain je pétrirai ton cœur jusqu’à l’infini de ton corps boréal d’aurore chevauchant mon plaisir

Rien qu’une nuit je viens

Susurrant l’inédit jusqu’au temple de tes reins, encrier des mots dits à l’amour dans ton ventre réécrit par ma plume

Je m’ancrerai en toi et tu t’encreras de moi jusqu’à l’ultime verbe qui nous conjuguera à tous les cris

Rien qu’une nuit je viens
Et tant pis si j’en meure demain
Car je reviendrai sans fin

Anonyme a dit…

Hors-Sujet : Le Thème Rouge Vif te va à merveille !

***********

Vérification des mots :cbyabe

Italiâneries a dit…

Viens...tel un chant de sirène homérien, ta voix m'envoute et me guide vers ma perdition, et rien ne demeure certain, mon âme flotte, et mon corps n'est plus mien, de mes actes je ne réponds point puisqu'à toi j'appartiens...

Viens...tu me répètes encore, et je suis là mon amour, l'odyssée de nos corps commence et ni Achille ni Hector, pourraient me défaire de toi car je t'adore, et je vie pour humer tes seins sentant cents milles encens, tel un sortilège saoulant mon esprit, et guidant mes mains sur les sentiers de ta peau si lisse propice aux caresses de ma langue malice, ton souffle s'accélère et le mien se perds entre tes cheveux et ton oreille où je te susurre les mots que t'aime, plaisir de l'ouïe, désirs infinis d'une nuit d'été étoilée mais hélas volée, mes mains s'égarent sur le creux de tes reins, cherchant la route d'un plaisir non lointain, timide danse de deux corps au début, violente valse vers la fin, peaux et lèvres humides se cherchant, corps brulants et coeurs tremblants, je viens comme tu veux, notre plaisir ne fait qu'un.

Rien que pour une nuit, viens, tu me dis toujours. Venir...mais pourquoi? Si cet amour avec l'aube s'envolera, que restera t-il de notre nuit d'émoi? Je ne veux pas vivre d'un souvenir aussi beau qu'il soit, je ne peux vivre qu’une nuit avec toi...

Célibataire Casaoui a dit…

Naaaaaaaaaaaaaaaaayda,
Trop fort !!

J'adore le nouveau theme.

Fedwa a dit…

bélier...
tant mieux que ça te plaise, par contre je ne veux t'achever maintenant je commence à peine à m'amuser :(

Jade a dit…

Waayli;

Rien qu'une nuit, et on en meurt, ou on renaît..ou on tourne la page et on oublie..
rien qu'une nuit, et des fois, il suffit de beaucoup moins qu'une nuit..et..plus rien n'est comme avant...;)
Jade, en mode..pé..pé..pé..péroket..:))

Fedwa a dit…

gandysham: je t'envoie ça via courrier postal :) avec papier parfumé à l'eau de rose :)

Fedwa a dit…

ital-HIC: si c'est pas mignon ça! :)
ça me touche que ton premier post me soit dédié!
merci de tant de jolis mots et merci à ellie de t'avoir attiré dans mon havre...

Anonyme a dit…

mince!!! elle me garde pour le déssert :)))

Fedwa a dit…

CC: tu en doutes? :)
ma tnodch bla bik!

merci mais la déco n'est pas définitive :)

Anonyme a dit…

je bave et je trépigne :)

Fedwa a dit…

Jade: effectivement ma belle... tu sais que ça ne sera jamais comme avant... qu'il suffit d'un baiser, d'un regard... vivement que ça se passe :)

et arrête de piquer les répliques de films tu veux :)))

Fedwa a dit…

kb: je ne te réponds même pas :)))
ce serait trop facile et je n'ai pas l'habitude de faciliter la vie à qui que ce soit... toi, en particulier, je t'infligerai tous les maux... tant que tes mots me séviront :)

Italiâneries a dit…

@Waaayli: mais je t'en prie, c'etait un plaisir, j'ai bien aimé ton havre comme tu le nommes, et j'essaierais d'etre assidu ;)

@Ellie: baraka men lkhedma ou aji tchoufini hna!!!

Anonyme a dit…

ben moi je t'ai répandue...chez moi :))

Fedwa a dit…

tu penses sérieusement que j'ai pu rater ça? :))
je te dois bien des mots mais ça viendra :)

Le méchant a dit…

je crois évident que nous n'avons pas passé la même soirée, je chercher à me souvenir moi.

Anonyme a dit…

Bonsoir

Ne crois que je suis venu ici pour foutre le bordel - même si entre toi et moi, j'ai une de ces envies, je te dis pas - mais c'est juste pour tenir ma promesse de déplacer des propos justement qui étaient mal placés chez moi. Il s'agit, tu l'as deviné du colis rose de notre ami "Habil" lequel, le pauvre, s'est fait de la bile pour te dire des trucs. Voilà? mission terminée. Maintenant, nagez votre mer.

Ps qui n'a rien à voir : devant ce délire diarrhéique et néanmoins poétique Habib le bien nommé, tous les petits baratineurs qui poirotent ici tout le temps vont se faire encore beaucoup plus petits. Tant pis pour leur gueule.

ML...Rien qu'une minute

)))))))))))))

Maintenant, Habil, à toi les paroles !


"...Hors ce sujet, ce que j'ai à dire, d'abord, à Waaayli: Je suis allé sur ton blog, où j'ai découvert une divine poétesse. J'en suis resté sur le cul, ébahi, ébaudi, ahuri, abasourdi,absolument awayli, en lisant "Juste une nuit".Mon coeur en battait la chamade. Une femme aurait écrit ça pour moi, mais j'aurais été lui décrocher une étoile, que dis-je une constellation, une galaxie, pour la déposer à ses pieds. Je me suis décarcassé pendant 2 heures pour t'envoyer un beau commentaire, avec des vers et tout. Mais c'est parti en fumée, quand j'ai appuyé sur la touche idoine, après avoir suivi, à ce qu'il me semble pourtant, toutes les instructions. 2 heures pour te faire mes hommages et te présenter mon meilleur profil, en pure perte. Tant pis, ça m'apprendra à me lancer comme si j'étais un expert dans des trucs trop compliqués pour ma cervelle de moineau.
Je t'avais envoyé ces vers, rien que pour toi, ma nouvelle muse, c'est décidé, car toutes les muses que j'ai pu connaître dans ma chienne de vie ne t'arrivent pas à la cheville, que dis-je, au "trab d'rejlik". D'abord cet acrostiche, "Je t'aime" (lire la 1ère lettre de chaque vers):

J'aurais pu simplement te le dire,
eh bien non je préfère l'écrire.

tendres vers,rime douce à te lire,

amples mots accrochés à ma lyre,
insistant ou tremblant à jaillir,
maîtres mots, verbiage, délire
et mots vrais qui font vivre et mourir.

Puis ce témoignage, sur une ancienne amour morte:
Non, rien n’est si triste que la mort d’un amour.
La solitude point à la tombée du jour,
Le soleil flamboyant se couche sur la mer,
Nimbant de ses lueurs mon chagrin doux amer.

Les regrets qui en découlent:

Les filles, les femmes que je côtoie,
Pour tenter de ne plus penser à toi,
Ne sont toujours que des ombres qui passent
Et ne laissent jamais la moindre trace.
Les seins de hasard que ma main caresse,
Seins ronds d’albâtre, en poire, de négresse,
N’éveillent qu’un vague désir charnel,
Infime, auprès de tes seins éternels.
Ma vie, de fait, n’est plus que souvenirs,
Du temps sans lendemain, sans avenir,
Passé jour après jour à regretter,
Ce qui devait être et n’a pas été.

Je t'ai parlé, aussi, de ma résurrection sensuelle:

Le regard appuyé des belles Marocaines,
Au cœur clos, confiné,indéhiscent akène,
Quand par chance ou hasard il se pose sur moi,
Allume dans mon corps un dévorant émoi.

Puis de ma remise sur le marché des sens, par le biais de cette annonce:

Homme mûr, cœur jeunet, amateur de caresses,
Cherche partenaire pour échanger tendresse.
Une femme bien sûr, en sa prime jeunesse,
Belle, magnifique, le corps tout en finesse.
Que ses lèvres d’en haut ne soient point trop épaisses,
Que ses lèvres du bas soient exemptes d’herpès.
La pratique d’amour est l’art qu’elle professe.
Son péché ? Le plaisir, qu’elle admet à confesse,
Elle n’a d’ambition que de jouir de ses fesses.
Ni épouse, ni pute et libre poétesse,
D’Aphrodite et d’Eros divine prophétesse,
Du doux nid d’un poète elle sera l’hôtesse.

Et puis je me suis étalé pour te dire que si côté sensuel, ça allait bien, merci, cela ne remplaçait en aucune manière Celle que j'ai attendue toute ma vie, Celle que j'attends toujours, mon Fantasme, mon Idéal.
Et je concluais en disant que même si c'était sans grand espoir, qu'il était quand même si bon de fantasmer......
Habib

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16. Le lundi 14 avril 2008 à 14:33, par Habib El Amrani

Chère Waaayli
Mettre un commentaire sur ta toile, j'ai encore essayé et apparemment, je sais pas faire. Sur le blog de ML, pourtant, pas de problème, aucune prise de tête. Ce blog est géant pour les nuls en blog bla bla, comme moi. aucun problème. Quand j'introduis le fruit de mes élucubrations, ça rentre comme dans du beurre. aucun problème de pénétration, pas de vaginisme (incapacité à se laisser pénétrer). Alors, chère Waaayli, tant que je n'aurai pas le bon mode d'emploi pour m'introduire dans le tien, laisse-moi le faire à travers celui de mon cher ami (et qui me manque) Mohamed Laroussi (vous avez tous compris, j'espère, que je parlais de blog).
Chère Waaayli, comment t'exprimer mon illumination, après t'avoir découverte dans ta splendeur lyrique? Comment cela, "Rien qu'une nuit"? Toute l'éternité ne suffirait pas à te rendre hommage. Je refuse d'ailleurs ta dénégation. Tu es bien, à mon humble avis, la quintessence de la prétresse d'Aphrodite et d'Eros. Si si si, j'insiste. Moi, humble vermisseau qui ne pourrait prendre une belle ampleur qu'à ta vue, qu'à ton approche, qu'à tes caresses, qu'à ta tendresse, je me déclare, dorénavant et à jamais, ton homme lige et ton esclave, ô ma déesse encore inconnue, mais que je devine déjà, dans sa glorieuse splendeur. Qui je suis, moi? Ah que te dire, pour me présenter? J'ai tant de facettes. En voici deux, entre bien d'autres:

Rimeur dénué de génie,
Je suis Habib El Amrani.
Mais si ce don je me dénie,
Je ne veux pas qu’on me renie,
L’art de couvrir de nid en nid,
De mes caresses infinies,
L’oiselle au sexe raccorni,
Tant qu’en tendresse démunie,
De lui ôter son bikini,
L’induire à la nymphomanie.
C’est bien là toute l’ironie,
Cet acte, au lieu d’être puni (1),
Devrait plutôt être béni.
Le sexe ad usum delphini (2),
Dont on vous prône la manie,
Provoquant la monotonie,
Conduit à la neurasthénie.
Tandis que l’érotomanie,
Guidée par ce front dégarni,
Outre qu’elle me rajeunit,
Est le chef d’œuvre d’harmonie,
Qui me tiendra lieu de génie.

Notes : 1) L’acte sexuel pratiqué par des personnes non mariées, appelé zina, est, tout comme l’adultère, sévèrement puni par la loi marocaine et par la chariâa (loi musulmane).
2)Ad usum delphini (à l’usage du dauphin) : expurgé, édulcoré, épuré, pour l’édification des enfants.
Ou bien encore, permets, encore une fois, que
Je me présente : l’emballeur (1).
Occupation : écornifleur (2).
Tendre, prévenant, cajoleur,
J’use de mon charme enjôleur,
Je suis un fieffé cavaleur.

N’étant pas du genre frôleur,
Ni pot de colle, ni chialeur,
De mon regard je les effleure,
Je suis disert, plutôt hâbleur,
Je me fais leur ensorceleur.

Nul besoin d’être racoleur,
Il suffit d’être beau parleur,
Très attentif, plein de chaleur,
Pourvu d’un esprit rigoleur,
De ne pas provoquer leurs pleurs.

Plus qu’un tantinet griveleur (3),
Je fais la nique aux receleurs (4).
Chez eux intrus batifoleur,
Jouant au parfait entôleur,
Je pique au pot(3) leurs belles fleurs.

Contrairement aux oiseleurs,
J’ouvre la cage aux beaux siffleurs,
Mes bras aux oiseaux roucouleurs
Femelles de toutes couleurs,
Mettant un baume à leur douleur.

Si d’aucuns je fais le malheur,
C’est de maris bouffis, ronfleurs,
Atrabilaires, querelleurs,
Des mal lunés, des étrangleurs,
Des : « couche toi, place au violeur ! »

Je suis un piètre footballeur,
Plus qu’assez nul comme dribbleur,
Mais suis champion des enfileurs
De cha(t)s, un sacré fignoleur,
Pour l’orgasme toujours à l’heure.

Vous les petits frustrés branleurs,
Des bonnes mœurs les contrôleurs,
Vous qui rejetez mes valeurs,
Pour une éthique sans ampleur,
Seriez vous des maris râleurs ?

Notes : (1)Emballeur : Qui emballe les femmes. Séducteur.
(2)Ecornifleur : Celui qui se procure ce qui l’intéresse aux dépens de ceux qui le détiennent (Fleurs des receleurs, oiseaux femelles des oiseleurs, épouses des maris bouffis et ronfleurs, étrangleurs ou violeurs). Par extension, le responsable des cornes des maris cocus.
(3)Griveleur :Celui qui consomme sans payer, pique-assiette (ou au pot?)
(4)Receleurs : Ici, pères et maris qui gardent par-devers eux filles et épouses à leur corps défendant, par force de droit mais contre les lois de la nature et de la liberté.
Voilà pour aujourd'hui, ma chère Waaayli et j'implore ton indulgence, ô ma déesse inconnue.
Habib

17. Le lundi 14 avril 2008 à 15:34, par Habib El Amrani

Waaayli. Puisque tu as l'air de te complaire à m'appeler Habil, je prendrai dès à présent, si tu me le permets, bien sûr (généralement, quand père met, mère contente)la dénomination de Habil Waaayli, sur l'air de Majnoun Leïla ou de Fou d'Elsa. Marché conclu?

CandySha a dit…

En effet, le rouge qui bouge te sied à merveille ;) j'espere que le coeur enflammé de Waaayli sera autant apprécié! (j ai galeré pour virer le journal :p)
et sinon nbeddlou babah!

Fedwa a dit…

le méchant: ça c'est sûr!! :)

Fedwa a dit…

ML: Rien que reste un tit peu plus! je me lasse jamais de ta présence!!! :D

Fedwa a dit…

Habil Amrani: décidemment ce fût un lapsus révélateur!! t'es vraiment Habil! :D
et s'il te plaît de te nommer Habil waaayli alors soit! que ne ferais-je pour Mon égo!!! :D
merci de ta folie... elle égaie mon espace :)

Fedwa a dit…

9nidicha: que ferais-tu sans moi ??? :D

vincent a dit…

Bonsoir enfant des sables
Encore et toujours de très beaux textes chez toi.
Le rythme que tu donne à ton phrasé me rappelle celui de Claude Nougaro.
Bravo
et
quelle rénovation dans ton blog!
Rouge et noir passions.
Après le commentaire de "ML" mon poème "MUSULMANE" fait bien pale figure.


Moi qui de ton visage, ne peux voir que les yeux
Je voudrais, si je l'ose, avant de venir vieux
De tes pommettes roses et ton menton gracieux
Redessiner les galbes pour les caresser mieux.

Tu me caches tes formes d’un long caftan moiré.
Un saroual t’évapore jusqu’au bout de tes pieds.
Un haïk t’emprisonne pour ne point attiser
La passion des hommes et ne point succomber.


Et lorsque que tu m’épies de ton moucharabieh,
Je vois tes yeux de biches aux longs cils recourbés
Qui versent sur tes joues des perles de rosée.
Sous les rayons de lune on en voit les reflets.

Ce soir mon odalisque loin du regard des tiens
Qui jugent ton offrande à un chien de chrétien
Comme un offense digne de foudres d’assassins
Je déferai alors ta prison de satins.

Allongés sur ta couche nous unirons nos mains
Sur la soie de tes courbes, le marbre de tes seins,
De ma bouche gourmande j’en suivrai le dessin
Et ferai de ma paume, le plus doux des desseins

Et si tu veux ma brune lorsque le soir venu
Au coin de l'âtre fauve, lorsque nous serons nus,
Que les bruits du harem, enfin se seront tus
Nous ferons de ce monde un havre de vertu.

A plus et au plaisir de te lire.

Fedwa a dit…

vincent c'est chaud!!
est-ce un fantasme ancien ou une inspiration soudaine??

Anonyme a dit…

"Il y a deux sortes de pudeur : l’ignorante et l’informée. La première "remet à plus tard" de savoir quelque chose d’interdit. Elle est enfantine, elle se trouble, elle rougit, elle se défile, elle évite. C’est trop, ou trop tôt. Bonne chance dans le temps, mais il s’agit d’une boussole sûre. La deuxième sait et se protège. Pas de plaisir véritable sans pudeur profonde. Elle a deux ennemis, cette pudeur-là : le puritanisme sous sa forme prude ou pudibonde, et la violence pornographique (puritaine, elle aussi) qui veut empêcher la musique de la volupté."

Philippe Sollers

Tu as décidément une très belle plume, j'espère que tous ces compliments ne te feront pas perdre la tête.

Merci de ta visite sur mon autre blog kitab.

Fedwa a dit…

me faire perdre la tête??
mais voyons! je ne l'ai plus depuis longtemps!! et ça n'a rien à voir avec ma plume :)
tout le plaisir est pour moi!

vincent a dit…

non pas un fantasme, quoique......
c'est une poésie que j'ai mise au début de mon blog et qui m'avait été inspirée par des tableaux des années 18OO représentant des odalisques, des scènes de harem.
Et puis, ne t'en offusque pas mais je trouve, et je ne suis pas le seul, que ces draperies, ces voilages et vêtement amples, se prêtent bien à tous ses délires
des hommes.
Je parle pas des femmes voilées de noir qu'on voit dans certains de quartiers. Bien que certaines ont des visages et des yeux magnifiques.
Y a qu'à voir les danseuses du ventre dans les restaurants à touristes, c'est plus que suggestif.
mais chchchuuttt!