un texte de mes 19 ans...
j'ai voulu vous plonger dans mes souvenirs...
:)
...Pourquoi je te fixe ainsi inlassablement ? Ne sais-tu pas pourquoi je te bois des yeux ?? Ignores-tu par quel maléfice me fut ravie mon accalmie ?cela m’horripile, m’ahurit et me fait sombrer dans les abysses du non retour !
Je devrais pourtant me repentir, mais tout repentir, aussi pieux soit-il, s’attend en retour à une certaine exaltation ; or je n’aurai nulle exaltation loin de tes yeux… mon repentir serait donc de perdurer mes tourments et vaguer à contre sens de toute logique, de toute morale… du bonheur même si, dans la prunelle de tes yeux, je serai condamnée à ne point mirer de lumière jusqu à la fin de mes jours.
N’as-tu jamais remarqué que je ne cligne des yeux que rarement quand je t’observe ? C’est pour ne rater aucune étoile qui tombe de tes yeux lorsque tu les fermes…et je n’en rate que peu ! Et quand tu n’es pas là, chaque fois j’essaie de reconstituer l’image de tes yeux avec les milliers d’étoiles que j’ai ramassées. Je n’ai encore jamais réussi à reconstituer la magie de ton regard, je ne réussirai certainement jamais et je refuse de croire que j’y arriverai un jour, car ce serait pour moi pire que la fin des temps… je serai coincée entre la vie et la mort, sans jamais rêver de survivre ou aspirer à la fin.
Cette magie, vois-tu, me procure le besoin de vivre et l’espoir de mourir. Contradictoires, l’un et l’autre existent en toute symbiose et évoluent en parallèle et dans le même sens !
Je veux vivre parce qu il est légitime de vivre pour immortaliser ta flamme, tes feux et tes milliers de constellations, chanter ton hymne et se confiner au plus ingrat des anonymats. Et je veux mourir parce qu’il est injuste de ne vivre que le temps d’un regard furtif aussi parlant soit –il, car je ne puis en déchiffrer l’alphabet, ses notes mélodieuses demeurent sourdes et mon cœur se noie dans l’obscurité..
L’amour ?? Cela est un mythe qu’on a imaginé, dénommé et débité. Ce qui me prend, moi, est réalité qu on a jamais encore dénommée, je serai peut être la première à le faire… en attendant je n’oserai, je ne me permettrai de la dénommer ou de la comparer à la puérile chose qu’est le mythe de l’amour.
Je n’ai nul besoin de t’avoir, inutile de te posséder car par les milliers d’étoiles que tu perds chaque fois que tu fermes les yeux, et que je te dérobe, je te vole un peu de ton âme, je nourris ainsi ma volonté de vivre sans jamais la goinfrer, et je justifie l’espoir d’en finir un jour.
Cher ami, car je ne saurais t’appeler autrement, toi qui par ton seul regard excites tous mes sens, vivement l’instant ou tu refermeras les yeux !
dans ce salon, que de mets de mots sans maux du je... la douce brise le ton orageux, mais sans tonner... ce n'est que du jeu..
dimanche 25 mai 2008
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25 commentaires:
du subjonctif à 19ans avec des accents circonflexes et tout !!!
Précoce, très précoce ;)
ben faut le voir sur mon agenda :))))
une ode à la gaffe et aux fautes d'orthographe! satisfait? ça me rends plus humaine? :))
Mythe boule à mites, voyns donc voir de l'amour mchermel à l'amour fast-food, à l'amour cristallisant, en passant par le débilisant, le fervent, le bandant, le courtois, l'impossible, l'éphémère, le raté, le dépourvu de sens et d'amour-propre, le saligaud, le platonique. Celui qui boit et celui aux abois. Bein, en fin de compte, restent ces magnifiques instants sans trop de firmaments oh que si les étoiles meurent, mais les émois eux se creusent un sillon dans ses sentiers que nous empruntons.
Thank you sweetie for your kinds word during this week, will never forget, hey I am part Sicilian, si si :-)
Mwah,
Loula Mjertla ou bikhir
hehehehehehe
loula lhamdoulillah 3la slamtek! heureuse de te retrouver mais repose toi bien ma belle!!!
vu que le texte est vieux moi je dirais plutôt de l'amour mre9ed
:)))
je compte faire dans tous les registres puisqu'il est sûr que je n'ai pas encore fait le tour!
comme tu dis, il nous reste les émois et ces sentiers que nous empruntons se creusent dans nos coeurs... et font de nous multi-récidivistes à la recherche de ce baiser de l'ange livré au premier battement de coeur...
prends soin de toi :))je t'embrasse très fort...
T'es encore réveillée toi:-)
Mwah,
Loula
déformation professionnelle :)))
suis devenue insomniaque! mais j y vais juste après mon film... faut que je me ménage! :)
bonne nuit du bled !!
A toi aussi, beaux rêves.
Mwah
Et si tu nous livrais tout le contenu de l'agenda de tes 19 ans ?
noooon! y'avait tout le compte rendu de mes bêtises dedans! je ne peux pas!! :)))
par contre je crois que je vais m'amuser à poster des textes que j'ai écrit à 12 ou à 15 ans!j'en ai trouvé de bien hilarants :)))))
Tu étais sacrément douée à 19 ans dis donc!!! :)
Houda...katmout bessem (kb?!)
huda: je l'ai écrit à 19 ans, revisité à 21 ans, mis sur un forum à 24 ans et sur ce blog maintenant :) et c'est du moi à 19 ans ça !!
sinon je comprends bien que si t'es une KaBélidé ghadi tmouti bessem: les chamaux sont connus pour leur hargne :))))
mwah à la Loula:)))
J’aimerais bien plonger dans tes dessous...venir! Sans jeu de maux! Tu es plus prolixe et moins chaste sur le sens que tu donnes à tes propos maintenant que tu es plus, sans....cible! Je suis sûr que le meilleur est « avenir » car, je te lie à une complainte au fond d'un vers en prose ! L’ivresse, ne vient pas forcément à boire les mots de son revers ! Mais à voir les fonds de ses dévers !
Rafie… fût-il?
viens dont plonger en moi... sans rire! mon âme est profonde et sans fin et j'ai faim, de fermeté sous mes pieds ou mes yeux et j'ai besoin... que vienne dans ma main, en baiser la paume, l'Homme à m'en déverser son délire...
un vers de plus un verre de moins, plus de Bragi que de Bachus, l'ivresse est là et je m'en enivre...
rafie:fol-être
waaayli... soûlante? :))))
@waaayli
tobdi3ine ya waaayli tobdi3ine !
Pourquoi n'ai-je pas que la moitié de mon âge? Pourquoi es-tu si belle, si désirable dans tes mots, qui sont comme des étoiles qui tombent continuellement de tes doigts, tant que tu ne lâches pas ta plume? Je prie, je prie qui? Ah, je prie les muses, bien sûr, pour que tu ne lâches jamais ta plume et que tu continues à me faire fantasmer des étoiles scintillantes de tes mots sur un impossible amour,qui aurait pu être, si... mais qui ne sera jamais, parce que...
Tu me fais penser à un autre impossible amour, que j'ai connu, qui a failli perdurer à tout jamais, mais qui ne l'a pas fait, à cause des vicissitudes d'une réalité jugée incontournable:
"Les filles, les femmes que je côtoie,
Pour tenter de ne plus penser à toi,
Ne sont toujours que des ombres qui passent
Et ne laissent jamais la moindre trace.
Les seins de hasard que ma main caresse,
Seins ronds d’albâtre, en poire, de négresse,
N’éveillent qu’un vague désir charnel,
Infime, auprès de tes seins éternels.
Ma vie, de fait, n’est plus que souvenirs,
Du temps sans lendemain, sans avenir,
Passé jour après jour à regretter,
Ce qui devait être et n’a pas été."
Une petite modif à mon com:
Pourquoi n'ai-je pas que le tiers de mon âge? Pourquoi n'as-tu plus tes 19 ans? Cependant j'ai toujours les yeux pleins d'étoiles et elle continuent à scintiller au firmament de mon coeur, malgré leurs milliards d'années.
7didane: tu trouves :)))
hamil al amani: c'est adorable ce que tu viens de dire là cher habib!
je ne lâcherai pas ma plume pourvu qu'elle ne me lâche pas!
ce poème intitulé "Regrets"(pour les autres) m'avait particulièrement plu (j'ai tout lu de "en toute irréverence" et "irrevérencieusement votre"), il est le moins salace et le plus sensible à mon sens...
merci de me lire :)
voilà!
commentaire sucré:) mail envoyé :)
j'attends :)
en tous les cas ton texte m'a donné envie de ré-ouvrir ma "boite à pondor" à moi :)
comme à ton habitude c'est d un grande sensibilité et d'une beauté epoustouflante ma grande
meram: tant mieux alors! on pourra te lire plus souvent! et puis tu es ancienne suis nouvelle! tu vas deterrer tes vieux textes pour moi! que c'est mignon!!!! :))
merci de me lire et surtout de m'encourager meram
@waaayli: j'attends toujours que tu veuilles bien me donner les détails de tes tractations avec l'ami Patrick Lowie, ainsi que tes textes et poèmes. Si je m'intéresse tant à cela, ce n'est certes pas par curiosité malsaine, mais parce que je trouve que tu es bourrée de talent (que dis-je, "je trouve", mais c'est évident!) et que j'ai hâte de te voir publiée.
dis donc ma grande....t'aurais pas des fois la verve qui patine???
ça fait cinq jours que tu te tournes les pouces de ta plume...j'apelle ça du métadilettantisme :))
faut-il que je vienne te secouer l'encrié?
kb...le plumeau
@anonyme.
A mon humble avis, ce qui pose vraiment problème, c'est l'institution du mariage en elle-même, qui implique une restriction drastique de la liberté sexuelle, donc de la liberté de disposer librement de son corps. Il est aussi aberrant de demander à une jeune fille saine de corps et d'esprit de se contraindre à la virginité jusqu'au mariage (chose qu'on n'exige jamais du jeune homme et pour cause, car comment prouver la chose?)que de demander aux conjoints de rester fidèles (bonjour la frustration)toute leur vie. Oui, le hippisme avait véritablement trouvé la solution. On faisait l'amour selon l'inclination du moment, sans recherche de possession exclusive. Et tant pis si on ne savait plus qui était le père des enfants, car les enfants de l'amour dans la communauté sont les enfants aimés de toute la communauté et ils étaient tout ce qu'il y a de plus épanouis. L'institution du mariage a été créée pour brider l'être humain et lui imposer des règles de restriction de sa liberté, dans ce domaine comme dans d'autres domaines.
Pour la jeune femme en question, mentir pour mentir, elle aurait pu intégrer l'hypocrisie générale et la culture de la langue de bois qui règnent dans notre société et venir au Maroc, se faire refaire une virginité toute neuve et son macho (maghrébin?) de mari n'y aurait vu que du feu et se serait gonflé d'orgueil, à posséder sa blanche colombe, qui l'aura attendu tout ce temps pour passer pour la 1ère fois à la casserole, sa casserolle à lui. Remarque aussi que, elle se serait fait sodomiser 100.000 fois et aurait pratiqué fellation et cunnilingus tout aussi souvent, tout en préservant la précieuse membrane de son hymen, la chose serait passée comme une lettre à la poste et son petit coq de mari monté sur ses ergots aurait été tout fier de la petite tache de sang sur les draps du lit de noces.
@waaayli
Vu la relative ancienneté de nos échanges et l'estime (réciproque, j'espère) que j'ai pour toi, je me permets encore une fois de squatter ton blog pour régler mes comptes. Je te préviens tout de suite, ce sera un texte long et sûrement fastidieux. Toi, tu reconnaîtras mes textes, puisque je te les ai tous envoyés. Si je fais ça, c'est pour tenter de me débarrasser de ce balourd de 7didane Lahrami, qui commence sérieusement à me courir sur le râble. Mais c'est bien la dernière fois que je m'en préoccupe, promis, juré. Je vais, dorénavant, suivre le sage conseil de ML, concernant les interventions intempestives de "Moi l3roubi". Ne lui réponds plus, il finira par se lasser. Comme disaient les Arabes, du temps oû ils étaient nobles et fiers: "Les chiens aboient, mais la caravane passe. J'espère que tu ne m'en voudras pas trop et si tu devais m'en vouloir, je te transmets, dès à présent, mes plus humbles excuses. D'ailleurs, si tu me demandes de ne plus encombrer ton blog, je m'exécuterait, la tristesse au coeur, mais je m'exécuterai. Je ne supporte pas l'idée d'être un indésirable.
@hdidane.
Malgré les nombreux défauts qui me caractérisent et que j'assume, tels que mes choix sexuels, qui me regardent, ma propension à ne pas savoir garder un jardin secret et de m'en foutre royalement de protéger ma vie privée ou une quelconque réputation de bonne morale et de bonne moeurs:
1) je n'ai pas celui d'être sado-maso et cet échange d'insultes et d'insanités que nous avons commence sérieusement à me fatiguer et bien que j'aie décidé et déclaré que je mettais fin à cet échange avec une personne que je trouve éminemment antipathique et constipée du bulbe, je ne peux laisser passer le contenu de ton dernier com chez charme psylle sans réagir.
2)En admettant que "je suis un homme moi, c'est pas pareil" ne soit pas dit (ce dont je doute, vu la certitude amidonnée de tes affirmations), au 1er degré, sache que "raciste" et "maghrébin" sont exprimés par moi au 36e degré, n'en déplaise au dégénéré (du bulbe, où doit résider ton chancre mou, puisque de pénis, cela ne m'étonnerait guère que tu en sois totalement dépourvu)de ta génération que tu es à coup sûr. Je voulais simplement, avec un très mauvais choix de mots sur le plan sémantique, je le confesse, stigmatiser, fustiger une mentalité ambiante (surtout avec la montée insidieuse de l'islamisme) et machiste qui existe au sein de la gent masculine (sexe dit viril, mais plutôt very ill, à mon humble avis), surtout latine ou méditerranéenne, disons, pour ménager ta sensibilité de maghrébin. Quoique c'est tout de même un commissaire divisionnaire marocain pur jus qui a tabassé une femme portant son bébé sur le dos après l'avoir empoignée et mise à terre, lors d'un sit-in de protestation devant la prison de Oukacha. La photo est, entre bien d'autres, sur "Le Soir échos" d'aujourd'hui et fait le tour du monde sur les sites Internet, manière de montrer comment les flics marocains traitent le mères portant leur progéniture sur le dos
Le raciste, monsieur je sais tout, ce n'est certes pas moi, mais plutôt toi, limité dans ta culture communautaire. Moi, je suis tout le contraire d'un raciste, puisque je me revendique être humain et cousin des grands singes (avec lesquels je partage (ainsi que mes semblables maghrébins, chinois, esquimaux et autres suédois et y compris toi, malheureusement)98% de mon ADN et que je refuse toute adhésion à une culture communautaire limitée dans sa géographie ou son histoire et revendique mon appartenance à une humanité fraternelle et universelle.
Un raciste n'aurait sans aucun doute pas écrit, je pense, de ses vers "gluants et kitch":
"Je ne suis guère un visionnaire,
Juste un anar, démissionnaire.
La fièvre révolutionnaire,
A hanté mon imaginaire,
De rêves sombres, sanguinaires,
Contre la gent réactionnaire,
Les dictateurs, les tortionnaires,
Les fascistes, les mercenaires,
Les RACISTES, les légionnaires,
Les islamistes doctrinaires.
Je finirai octogénaire,
Peut-être même centenaire,
Désargenté ou millionnaire,
Et marchant d’un pas débonnaire,
Vers une mort très ordinaire.
J’aurai connu le Millénaire,
Une flopée de partenaires,
Des caresses préliminaires,
Des orgasmes convulsionnaires….
Mais pas d’infections urinaires."
ou encore:
"Lettre aux RACISTES de France"
"Mes façons de ribaud vous semblent plus qu’étranges.
Cela se peut bien que je ne sois pas un ange,
Qu’emballer vos filles rencontrées aux vendanges,
Les trousser dans le pré, sur le foin d’une grange,
Ou en les adossant au pétrin de boulange,
Ne soit, je peux l’admettre attitude d’archange.
Pourtant je me demande en quoi ça vous dérange,
S’il s’agit de plaisir mutuel et d’échange ?
Quand donc admettrez vous des RACES le mélange ?
Non, c’est plus fort que vous, la haine vous démange
Tant que, quand vous passez, il faut que je me range,
Du côté du fossé, quitte à choir dans la fange.
Je suis, vous le savez, du pays des oranges,
J’ai le teint basané et des cals aux phalanges,
Et n’ai nulle raison de chanter vos louanges.
Pourquoi je viens chez vous ? Il faut bien que je mange ! (1).
Note 1) Et pas uniquement la chair fraîche de vos filles et de vos femmes."
ou encore:
"Moi pas veni vidi vici(1)"
"Les esquifs à moteur au mépris du danger,
Traversant le détroit au départ de Tanger
Ou d’ailleurs, emmènent des grappes d’étrangers,
Allant trimer chez vous pour avoir à manger.
Sûr qu’ils veulent aussi votre blé engranger,
Engrossant vos filles d’affreux chiards à langer,
Pour toucher des allocs sans trop se déranger,
Quitte à voir leurs gènes aux vôtres mélangés.
Quant à moi bien que las des senteurs d’orangers,
Moi qui parle français mieux que maint gars d’Angers,
Qu’un Jean Marie Le Pen ou qu’un duc de Langeais,
Je reste dans mon coin sans oser en changer.
De ma propre chienlit préférant m’arranger,
Me privant du bon pain de votre boulanger,
Je n’irai pas comme eux vos vignes vendanger,
Ni, putain que ça pue, vos gogues vidanger."
"Note (1) Comme dirait Jules César, ne comptez pas sur moi pour aller récurer vos chiottes."
ou encore:
"Mme C…, professeur de biologie au lycée Lyautey, confie à ses élèves ses appréciations sur les traditions marocaines, culinaires et de maintien à table, bien que celles-ci soient totalement étrangères à son programme d'enseignement.
Les Marocains, estime-t-elle, grands égorgeurs de moutons par-devant l'Eternel, n'hésitent pas à consommer poumons, rate et autres abats du pauvre animal, de préférence faisandés.
Elle juge également éminemment malséante cette habitude qu'ont les Marocains d'utiliser trois de leurs doigts, souvent malpropres, affirme-t-elle, en guise de fourchette.
Aussi, au nom de ses élèves à qui je n'ai d'ailleurs pas demandé la permission, ai-je pensé lui dédier ce sonnet, ainsi qu'à sa sœur en convictions, Brigitte Bardot (1), à Jean-Marie Le Pen et à tous les autres RACISTES et partisans du rejet des cultures qui ne sont pas les leurs. Une réponse du berger à la bergère, en quelque sorte. Comme quoi l'on risque, à critiquer l'emploi que les autres font de leurs doigts, d'avoir à s'en mordre les siens."
"Sonnet à la C…"
Faire de mauvais vers est hélas mon hobby
Et préférant l’humour à la xénophobie,
Voici donc, du père de l’un de vos élèves,
D’usage de fourchette une suggestion brève.
Le pouce titillant dessus le clitoris,
Votre index carrément dans la vulve enfoncé,
Le majeur dans l’anus prenant teinte foncée,
Vous procurent frissons et spasmes en série.
Fourchette retirée se répand dans le ciel
Une infecte odeur, fétide, pestilentielle.
Oh la malpropre ! Lavez votre cul, salope !
Voilà bien, madame, comment se développe,
Par vos si sots propos d’un RACISME primaire,
Sur fourchette et mouton (2), la haine en atmosphère.
Notes: 1) Otez moi d’un doute : le bardot n’a-t-il pas l’ânesse pour mère ?
2) J'ai trop de respect pour le mouton pour suggérer à Mme C… et à ses semblables l’usage qu’ils pourraient en faire."
ou encore ce dialogue:
"Le flic :
« Ne fais pas le faraud,
Tiens toi bien à carreaux
Ou tu iras, blaireau (1)
Derrière les barreaux. »
Le Maghrébin :
Je manie mieux que vous la langue de Voltaire
Et quoi que vous fassiez refuse de me taire.
Venu vider wc(2), c’est chez moi, cette terre,
Tout autant que chez vous, flic RACISTE et sectaire."
Notes : 1) Le blaireau fait partie des bêtes puantes (Dictionnaire Le Grand Robert de la langue française).
2) Parodie de la célèbre formule de Jules César (Veni, vidi, vici : Je suis venu, j’ai vu, j’ai vaincu) prononcée devant le Sénat de Rome à son retour victorieux de la campagne des Gaules. Je fais allusion, entre autres, aux millions de Marocains, d’Algériens et de Tunisiens venus rebâtir la France pendant les trente glorieuses, (après lui avoir servi de chair à canon durant les deux guerres les plus meurtrières que l'humanité ait connues et dont les motifs ne les concernaient en aucune façon), se tapant tout le sale boulot dont les Français n’avaient que faire."
Et pour terminer cette série sur le RACISME, cette fois du côté marocain:
"Vive l'hospitalité marocaine!"
"Je suis le clandestin, le gueux, l'anomalie,
Criquet noir africain à l'espoir aboli (1),
Subsaharien, Malien, Ivoirien, Somali,
Damné de la terre que l'Europe humilie.
Juste après mon pays qui sonna l'hallali,
Voilà que le Maroc à présent m'avilit.
On me tire dessus, on me bat, me salit,
M'envoie dans le désert, mon futur démoli.
C'est fini. Plus d'accès à la moindre embellie,
Ma bonne étoile est morte, on l'a ensevelie.
Quant à vous, presse inapte à la xénophilie (2),
Quitte à rester infecte, au moins, soyez polie!"
Notes: 1) les 2 premiers vers sont un pastiche d'un poème de Gérard de Nerval:
Je suis le ténébreux, le veuf, l'inconsolé,
Le prince d'Aquitaine à la tour abolie.
Allusion à un titre de Une paru dans un quotidien marocain : « Les criquets noirs envahissent le nord du Maroc »
2) Euphémisme pour presse RACISTE".
D'accord, j'ai aussi écrit:
"Conterai-je au Croissant, à l’Etoile, à la Croix,
Qu’un Dieu, s’il existait, s’en foutrait qu’on y croie,
Que rites désuets, messages dépassés,
Sont à mettre au tiroir des affaires classées ?
Libertaire enfermé dans une tour d’ivoire,
Je déblatère en vain pour un piètre auditoire,
Dont l’écho me renvoie le saint prêchi-prêcha,
En plein sur la gueule, pituiteux crachat.
Quand bien même un milieu, hostile aux libertaires,
Dans mon propre intérêt m’intime de me taire,
Je ne peux franchement m’arrêter de penser,
Quitte à nier son Code ou à le transgresser.
Je voudrais cogiter selon mon bon désir
Et user de la vie pour me faire plaisir,
Aimer mes semblables, aspirer à bâtir,
Un monde sans haine, ni faim, ni repentir."
et aussi
"Si ton esprit semble rester sain pour l’instant,
Malgré son anarchie qui nous dérange tant,
Ses élucubrations sont à force nocives,
Il faut éradiquer ces idées subversives.
Ne plus être un cynique, un fieffé libertin,
Du matin jusqu’au soir et du soir au matin,
Enragé de stupre, de luxure et d’orgie,
Portant aux nues le sexe et faisant l’élégie,
Des plaisirs de l’amour, funeste contagion,
Les substituant même à toute religion.
Cet inique concept, impie, blasphématoire,
Te vaudra, c’est certain, un affreux purgatoire.
Renonce à tes démons, je t’en prie, c’est crucial.
Fais dans l’écrit correct, d’un bon genre social.
Une pensée conforme, anodine et polie,
Vaut mieux ma foi que de sombrer dans la folie."
et également
"La Foi incommodée par les incertitudes,
Condamne la pensée qui engendre le doute.
Quant à moi, marginal, je vaque en solitude,
Avec ma liberté pour compagne de route.
La Vérité d’ici ne laisse aucun recours.
Rien ne compte à part elle et tu n’as d’autre choix,
A moins que d’un visa (1) ne vienne ton secours,
Que d’admettre en naissant le Culte qui t’échoit.
Cela dit, néanmoins, j’ai ma propre culture,
Le Big Bang et Darwin, la science, la raison
Et j’y persisterai jusqu’à ma sépulture,
Satisfait de ces vers pour unique oraison."
note 1) Toi, tu as eu la chance d'en obtenir un, de visa permanent, moi pas.
Si ce qui précède fait de moi un Sans Dieu et ne t'en déplaise, un sans maître, cela ne fait pas de moi un raciste, loin de là. Encore une fois, si j'abhorre les pédophiles, les violeurs, les homophobes et les gens qui cherchent à inculquer de force aux autres leurs croyances ou leur religion, je suis pour la liberté totale de choix des gens dans leurs croyances ou absence de croyances et dans leurs choix sexuels, tant que cette liberté ne porte pas atteinte à l'intégrité d'autrui. C'est mon droit le plus absolu de ne pas me laisser compartimenter dans une catégorie d'âge déterminée, condamnée à ne fréquenter que des personnes du même âge. Je suis sans doute, quelque part, un adolescent attardé qui refuse "to grow up", mais ça ne regarde que moi. Quant à tes conseils médicaux, monsieur le jean-foutre médicineuneu, monsieur le charlatan orviétan je sais tout de mes deux, ma santé aussi bien physique que mentale va très bien, merci de t'en préoccuper, mais tu ne seras jamais mon médecin, ni moi ton patient, car ma patience, tu l'as véritablement épuisée. Je te salue bien et te demande gentiment, encore une fois, d'aller exercer ton fiel et ton complexe de supériorité ailleurs. Quant à moi, j'en ai soupé de cette lutte stérile entre mâles dominants (si tant est que tu en sois un. Quant à moi, mâle je suis, mais je ne cherche à dominer personne, monsieur "mais pour moi c'est pas pareil car je suis un homme au 2° degré")et je ne me préoccuperais même pas de lire tes coms, si ce n'est pour les imprimer et les parcourir, ensuite, d'un derrière indifférent.
@hamil
Puisque tu confesses ton très mauvais choix sur le plan sémantique du mot "maghrébin" dans ton contexte, je te pardonne et je retire le mot "raciste" qui devient hors contexte du coup.
C'est tout le reproche que je te faisais.
Je suis ravie que nous aillons trouver ce terrain d'entente et que tu as pris conscience de cette erreur.
Un petit conseille à l'homme libre que tu es, puisque tu ne crois pas aux nationalistes et autres communautarismes, alors tu peux le bannir de tes analyses. Les français interdisent bien toutes statistiques à base ethnique ou religieuse.
Bonne continuation à toi,
hamil al amani: Mea Culpa! je devais t'en parler y a un moment de celà effectivement mais je me laisse souvent emporter par les vagues et de ce fait je m'éloigne souvent de mes destinations... dilettante tu diras!
je te communiquerai mes échanges avec Patrick via mail...
à propos de 7didane, je le vois s'amuser derrière son pc comme un petit fou! comme son nom l'indique c'est un p'tit 7rami malicieux qui s'amuse à te faire râler alors qu'il rigole à fond:))))
il peut dire ce qu'il veut, moi je sais qu'il est gentil comme il ne voudrait pas l'être et qu'il te taquine pour meubler sa journée!!
je te conseille même d'aller sur son blog! tu y découvriras les multiples facettes de notre ami :)))
à très bientôt!!
7didane: yehdik llah :))))))
kb: 5 jours? t'as mal compté! ce texte remonte à plusieurs années, le précédent post n'était qu'une chanson... mon dernier texte c'est "juste un calin" que j'ai écrit y a deux semaines...
si je manque d'inspiration? oui!
si tu devrais me secouer? si tu y arrives, vas y! ou plutôt viens! mais tu sembles toi même manquer d'inspiration, tu as déserté mon petit :)
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